« Le concert consacre le superbe instrument du temple et trouve en Maude Gratton une interprète admirable de précision. Saisi à bras le corps, le clavier transcende deux pièces pour orgue puissamment structurées, sur lesquelles le fils de Jean-Sébastien, Wilhelm-Fridemann, a sans doute parfait son éducation. (…) Loin de ce registre sévère, Maude Gratton allume un grand brasier dans la fantaisie et fugue BWV 542. Les traits fulgurants, sur des pédales tenues, alternent avec d’énormes accords et projettent l’ombre d’un labyrinthe harmonique dont l’interprète révèle la claire scansion de ses sections. »

« C’est la toccata en ut mineur pour clavecin, insérée entre deux sonates, qui permet à la jeune et talentueuse claveciniste Maude Gratton de démontrer avec éclat à quel point elle mérite les récompenses qu’elle a reçu à ses débuts; la jeune femme, géniale ambassadrice de la période baroque se régale visiblement avec cette oeuvre qu’elle interprète simplement, sans complexes. »

« Quant au pianoforte de Maude Gratton, il est, lui rempli de nuances étonnantes, de sonorités comme nouvelles (la nouveauté de l’ancien redécouvert…), de phrases aussi chantées que celles du ténor, d’aigus cristallins, de graves inquiétants… »

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