Christian Wolff, Dernières Nouvelles d’Alsace, novembre 2011

« Le concert consacre le superbe instrument du temple et trouve en Maude Gratton une interprète admirable de précision. Saisi à bras le corps, le clavier transcende deux pièces pour orgue puissamment structurées, sur lesquelles le fils de Jean-Sébastien, Wilhelm-Fridemann, a sans doute parfait son éducation. (…) Loin de ce registre sévère, Maude Gratton allume un grand brasier dans la fantaisie et fugue BWV 542. Les traits fulgurants, sur des pédales tenues, alternent avec d’énormes accords et projettent l’ombre d’un labyrinthe harmonique dont l’interprète révèle la claire scansion de ses sections. »